Jour 1 : Objectif Munich 🚘🌏
Je n’ai pas beaucoup dormi la nuit précédant le départ : partagé entre l’excitation de pouvoir partir enfin et un peu d’appréhension à l’idée d’oublier quelque chose ou que tout ne se passe pas comme prévu. C’était en effet la 1ère fois que je me lançais dans un tel périple. Le premier défi de la journée a consisté à tout mettre dans la voiture, un véritable jeu de Tetris ! Nous avons réussi à partir peu après 9h : au programme la traversée des Alpes jusqu’à Munich en Bavière, soit plus de 700 km.
Nous avons donc pris la direction de Genève, 135 km d’autoroute avant de passer la frontière. Un trajet que je connais bien puisque mon grand-père habite à St-Julien-en-genevois, à 500 mètres de la Suisse. J’en ai donc profité pour lui rendre visite en fin de matinée. Une petite pause avant la traversée de la suisse d’ouest en est. Nous avons ensuite passé la frontière sans aucun contrôle, à mon grand étonnement. Et il s’est mis à pleuvoir, tandis que la température extérieure était de 12°C, pas tout à fait ce à quoi je m’attendais pour début août. Nous avons décidé de nous arrêter à Zurich pour manger, mais avant cela : encore 250 km ! Au fur et à mesure que les km défilaient, la pluie s’intensifiait et il faisait de plus en plus sombre.
Arrivé à Zurich, un défi de taille nous attendait : trouver une place ! Je savais qu’il en difficile de stationner dans les grandes villes en suisse lorsque l’on n’est pas résident. D’autant plus avec la pluie et la langue allemande ! Nous avons par chance trouvé une place de stationnement visiteur qui venait de se libérer, limitée à 2h. Heureusement l’horodateur acceptait les euros car je n’avais pas un centime de franc suisse sur moi. Nous avons été acheter à manger dans une petite superette puis avons déjeuner à la terrasse d’un Starbucks café. Là encore j’ai été très surpris que le masque ne soit pas obligatoire dans les commerces, et que très peu de gens en portent.
Nous n’avons pas tardé à repartir car il nous restait encore plus de 300 km avant d’atteindre notre destination. Nous avons roulé une bonne heure pour passer la frontière et entrer non pas en Allemagne mais en Autriche, afin de contourner le lac de Constance. Là encore aucun contrôle à la frontière. Nous avons fait une courte pause pour prendre de l’essence, après un premier plein juste avant le départ. Nous avons repris la route et nous sommes entré en Allemagne sans même nous en rendre compte, sur autoroute. Nous en avons seulement été informé par un sms : « Bienvenue en Allemagne, pays 4G. » Cela signifiait que nous roulions désormais sur l’autoroute allemande, dont certaines portions n’ont pas de limites de vitesse 😊 ! Je comptais un peu dessus pour gagner du temps et ne pas arriver trop tard à Munich. Nous avons donc pu accélérer jusqu’à 160 km/h au compteur, sur quelques dizaines de kilomètres, de quoi gagner seulement un petit quart d’heure. C’était difficile d’aller plus vite en raison de la pluie qui limitait la visibilité mais surtout car il fallait se rabattre souvent sur la voie des camions pour laisser passer de rapides berlines allemandes !
Ce n’est que vers 20h30 que nous sommes arrivés à Munich, fatigués (surtout Aurélien, le conducteur) par un long trajet réalisé intégralement sous la pluie, mais aussi par le froid et la faim ! Nous avons stationné provisoirement devant l’hôtel pour décharger les bagages et récupérer les clés. Pendant qu’Aurélien est allé chercher une place, Amandine a installé mes nombreuses affaires dans la chambre. J’ai enfin pu me réchauffer car je n’avais pas anticipé de telles températures et autant d’humidité. Vers 22h, nous avons tenté sans succès de trouver à manger : tous les commerces étaient déjà fermés, d’autant qu’ils ferment tôt en Allemagne. Nous nous sommes contentés des restes du pique–nique avant d’entamer une bonne nuit de sommeil réparatrice.
Jour 2 : une journée à Munich
Ce matin là nous nous sommes levés après 9h car nous avions besoin de récupérer de la veille. Le ciel était gris mais la pluie avait cessé. Nous avons pris le temps de nous préparer tranquillement, avant de prendre un bon petit-déjeuner. Je savais que les petits-déjeuners allemands étaient copieux, et qu’il y avait en général beaucoup de choix de jus, de yaourts, fromages et charcuteries, et au moins 10 sortes de petits pains différents. Nous n’avons pas été déçu, je dirais que c’était vraiment le top du top ! En plus la salle était spacieuse et bien décorée avec un personnel très serviable et attentif en particulier à moi. Nous sommes ensuite sortis de l’hôtel en fin de matinée, et notre premier objectif a été d’acheter des parapluies, avec la reprise des averses. Ce jour-là je m’étais habillé presque comme en hiver pour affronter le froid : il faisait 11°C. J’avais toutefois bon espoir que les températures remontent rapidement.
Nous avons donc pris la direction du centre historique à pied pour nous rendre sur la célèbre Marienplatz. Il y avait peu de monde et assez peu de touristes sur place la plus connue de Bavière, probablement en raison de la météo. Sur cette place se trouve une impressionnante église de style gothique et son immense beffroi, qui rappelle un peu le nord de la France. Elle comporte un carillon très célèbre avec des personnages animés qui bougent à chaque heure. Mais à notre grande déception ils n’étaient pas en fonctionnement, sans doute pour cause de covid pour éviter qu’il y ait trop de monde. En guise de consolation nous avons été déjeuner dans un restaurant sur la place, notamment pour nous réchauffer. Nous ne pouvions pas quitter Munich, capitale mondiale de la bière, sans en avoir déguster une. Une pour 3 aurait pu suffire, car la « petite » pinte allemande contient un litre ! Accompagnée bien sûr d’une Münchner Weißwurst ou saucisse de Munich et d’un Bretzel.
A la fin de la journée, après une bonne pause à l’hôtel, nous sommes ressortis avec la voiture pour aller un peu plus loin, à proximité de la tour de la télévision, construire à l’occasion des JO de 1972. Nous nous sommes garés pour faire un tour à côté du parc Olympique et avons pu nous approcher du gigantesque stade du Bayern de Munich. Mais nous n’avons pas trop tardé car le lendemain, une grosse journée nous attendait avec beaucoup de kilomètres.
Bravo, on a la sensation d’être avec vous et j’ai envie de faire ce voyage (quand cela sera possible)
Merci c’est l’objectif de cette série d’articles.